Parmi les questions angoissantes pour les populations étrangères en France, se trouve celle-ci : comment, où se loger ? Nous savons que la crise du logement et le manque de places en hébergement temporaire concernent de larges franges de notre société. Mais une fois encore, ceux qui viennent d’autres pays sont souvent ceux qui souffrent le plus de la pénurie. Familles victimes de « marchands de sommeil » ou concentrées en ghettos dans des HLMs bas de gamme, Roms menacés d’être expulsés des camps de fortune qu’ils ont dû improviser faute d’être accueillis décemment, demandeurs d’asile, y compris des femmes enceintes et de jeunes enfants, que les choix politiques de ces dernières années ont réduit à venir grossir le lot des personnes à la rue et pour lesquelles le « 115 » (gestion téléphonique des hébergements d’urgence) n’a rien à offrir… La liste des souffrants du « mal logement » ou du « non logement » pourrait continuer…