Les pays de l’Union Européenne se sont engagés fin septembre à relocaliser 160 000 réfugiés, avec un besoin manifeste de protection, arrivés en Italie et en Grèce. Au 1er décembre, seulement 3346 sur 160 000 places ont été proposés par les Etats et moins de 200 personnes ont été relocalisés selon une information de la Commission Européenne.

Face à cette lenteur on sent poindre dans différents diocèses une certaine désillusion des croyants disposés à agir. Pour ne pas disperser l’élan de générosité, il faut encourager la réorientation des initiatives envisagées en faveur des migrants à relocaliser vers les migrants, les réfugiés et les personnes en précarité déjà présentes sur le territoire.

Après les attentats à Paris, un certain nombre de responsables politiques ont exprimé la volonté de fermer les frontières et ne plus vouloir accueillir des réfugiés. Comme Eglise et comme Pastorale des Migrants, nous ne pouvons qu’appeler à ne pas confondre les auteurs et les victimes des menaces terroristes et à continuer à défendre les droits fondamentaux de chaque personne.

Statistiques de l’Union Européenne du 1er décembre 2015.