Edito du Courrier de la pastorale des migrants n°139
Il ne s’agit pas seulement des villes…
Il ne s’agit pas seulement des grandes paroisses multiculturelles…
Il ne s’agit pas seulement des diocèses urbains…
Il s’agit également de la mission de l’Église en rural !
Il s’agit de la migration permanente et de la migration saisonnière ; il s’agit de projets de solidarité, d’histoires d’intégration réussies, mais aussi de situations d’exploitation et d’esclavage moderne.
La pastorale des migrants dans un contexte ecclésial rural présente toute une série de défis qui lui sont propres, que nous ne pouvons pas sous-estimer et ce numéro du Courrier n’est qu’un échantillon du potentiel que représente la mobilité humaine pour la vie en rural.
Par ailleurs, on ne soulignera jamais assez que la pastorale des migrants est une pastorale transversale, dont le périmètre s’étend des communautés d’expatriés français aux plus récents réfugiés cherchant abri dans les bois de Calais. La définition, trouvée dans le glossaire publié par le SNPMPI en 2019, souligne ce vaste horizon lorsqu’il décrit la pastorale des migrants comme « l’ensemble des actions de l’Église visant à favoriser l’accueil, la protection, la promotion et l’intégration des migrants, quelle que soit leur appartenance religieuse ou culturelle et en tenant compte de toutes les dimensions de la personne. Ces actions sont menées dans les pays de destination, de transit, mais aussi d’origine des migrants et peuvent concerner ceux qui accueillent et ceux qui sont accueillis. »
Cela ne fait aucun doute : la pastorale des migrants est vraiment une pastorale sans frontières !
Père Carlos Caetano, cs, directeur du SNPMPI