Vidéos et documentaires

« Faut-il se taire pour annoncer le Christ ? » (2022). Documentaire de Véronick Beaulieu qui nous emmène auprès des chrétiens et des migrants à Calais.

 

 

 

« Que m’est-il permis d’espérer » (2022). Documentaire de Vincent Gaullier et Raphaël Girardot. Du premier au dernier jour de l’existence de « la Bulle », centre de premier accueil ouvert par la Mairie de Paris entre 2016 et 2018 à la Porte de la Chapelle, les deux réalisateurs sont allés à la rencontre des migrants, pour documenter ce moment. Lire l’interview de Vincent Gaullier.

« Moria. Par-delà l’enfer » (2021). Documentaire  de Laurence Monroe et Mortaza Behboudi. Moria, sur l’île grecque de Lesbos, le plus grand camp de réfugiés d’Europe est devenu un gigantesque bidonville. Quand sonne l’heure du confinement imposé par la pandémie de Covid-19, les réfugiés se sentent abandonnés. C’est le moment que choisissent le Père Maurice Joyeux, SJ, et son ami journaliste et réfugié afghan, Mortaza Behboudi, pour y retourner. Fiches pour animer un ciné-débat à partir de ce documentaire.

« Murs de papiers » (2018). Documentaire d’Olivier Cousin. Une permanence de La Cimade, unique décor choisi pour peindre les difficultés rencontrées par les personnes étrangères désireuses d’obtenir des papiers et de faire leur vie en France. Au fil des semaines, on suit des  duos bénévole-migrant aux prises avec les lois les plus restrictives. Ce sont les récits tissés de vies en parallèle aux nôtres, en marge forcée d’une légalité qu’ils se battent pour obtenir et qui leur est tout aussi obstinément refusée. Récits de souffrance, de dignité et d’espoir.

« 8 AVENUE LENINE » (2018). Documentaire de Valérie Mitteaux et Anna Pitoun. Salcuta Filan, jeune femme rom de Roumanie, et ses deux enfants vivent en France depuis 2002. Logés en caravane dans un bidonville en banlieue parisienne à leur arrivée, ils se considèrent aujourd’hui comme des citoyens français à part entière. Chronique de quinze ans de bataille positive pour s’insérer dans un pays où une majorité continue à les voir comme incapables de s’intégrer.

« Un jour, ça ira » (2017). Documentaire de Stan et Edouard Zambeaux. Les réalisateurs ont posé leur caméra pendant deux ans dans le centre d’hébergement d’Aurore à Paris qui accueillait 500 personnes sans abri dont des demandeurs d’asile. Parmi eux, Djibril, un jeune collégien, « serial déménageur », comme il se qualifie lui-même, passé par les chambres d’hôtels et différents centres. Le film n’élude pas les difficultés mais montre la mission des travailleurs sociaux qui « mettent en acte la fraternité ». (Recension de la revue Vie chrétienne, mai/juin 2019).

« Fuocoammare, par-delà Lampedusa » (2016). Documentaire de Gianfranco Rosi. Samuele a 12 ans et vit sur une île au milieu de la mer. Il va à l’école, adore tirer et chasser avec sa fronde. Il aime les jeux terrestres, même si tout autour de lui parle de la mer et des hommes, des femmes, des enfants qui tentent de la traverser pour rejoindre son île. Car il n’est pas sur une île comme les autres. Cette île s’appelle Lampedusa et c’est une frontière hautement symbolique de l’Europe, traversée ces 20 dernières années par des milliers de migrants en quête de liberté.

« Rencontrer l’étranger, une chance pour tous » avec Le Jour du Seigneur. Qui est « l’étranger » ? Qui ne l’a jamais été ? Les migrants existent depuis la nuit des temps. L’être humain sillonne la planète au gré des opportunités et des nécessités. Fuir un conflit, retrouver l’espoir d’une vie meilleure, pouvoir se projeter dans l’avenir et bâtir une famille : autant de rêves légitimes…et à soutenir. Accueillir au nom de sa foi ou de son sens de l’autre, voici un chemin de vie car fraternel.

« 4 minutes dans les yeux d’un réfugié » d’Amnesty International. Une expérience vidéo poignante, qui fait tomber les barrières entre des réfugiés récemment arrivés et des Européens. « Look Beyond Borders » (Regarde au-delà des frontières) se fonde sur la théorie – mise au point par le psychologue Arthur Aron en 1997 – selon laquelle un contact visuel ininterrompu de quatre minutes accroît l’intimité. Amnesty International Pologne et l’agence de publicité polonaise DDB&Tribal l’ont appliquée à la crise des réfugiés : A Berlin, en avril 2016, ils ont mis face à face des réfugiés venus de Syrie et de Somalie, et des citoyens de Belgique, d’Italie, d’Allemagne, de Pologne et du Royaume-Uni.

AmnestyStories. Regards croisés sur l’actualité des droits humains. L’expertise d’Amnesty International est appuyée par l’analyse de journalistes, reporters ou photoreporters. Le premier numéro,« Aux frontières de l’Union européenne, si loin des droits humains », aborde la situation des migrants et des réfugiés aux frontières et s’intéresse en particulier aux opérations de contrôle : s’opèrent-ils en toute transparence ? Combien coûtent-ils ? Les droits des réfugiés et des migrants sont-ils respectés ?

ARTE Réfugiés par ImageARTE propose des documentaires, des dossiers, des ressources multimédia et des web-reportages. Ce projet a été réalisé avec la collaboration du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. On y retrouve notamment des ressources pour mieux cerner la situation à Calais et à Grande-Synthe.

« Itinérances » sur TéléNantes fait le portrait de migrants en 12′. Louisa, originaire de Tchétchénie, elle a fuit son pays avec ses quatre filles pour échapper à la guerre; Saalim a quitté Somalie suite à la prise de pouvoir des tribunaux islamiques. Mohamed,13 ans, originaire de Tchétchénie, est parti avec sa famille.

« L’inculturation » (52′) sur KTO. « Le besoin d’évangéliser les cultures pour inculturer l’Évangile est impérieux. »  Ce sont les termes qu’emploie le pape François dans son Exhortation apostolique « Evangelii Gaudium ». L’inculturation cherche « l’insertion du message chrétien dans une culture donnée ». Certains y voient un risque pour l’évangile, d’autres une chance sur le chemin de la catholicité de l’Eglise qui s’incarne dans la diversité des cultures. Dans l’émission « La foi prise au mot » sont invités : Pierre Diarra, père de famille, originaire du Mali et rédacteur en chef de la revue des OPM-CM (Œuvres Pontificales Missionnaires – Coopération Missionnaire), et Olaf Derenthal, ancien coopérant en Afrique, actuellement en formation chez les Spiritains.Image

« La cour de Babel » (2014). Documentaire de Julie Bertuccelli. Ils sont Anglais, Sénégalais, Brésilien, Marocain, Chinois… Ils ont entre 11 et 15 ans, ils viennent d’arriver en France. Le temps d’une année, ils cohabitent dans la classe d’accueil d’un collège parisien. 24 élèves, 24 nationalités… Durant un an, la réalisatrice a suivi cette classe d’accueil d’étrangers non-francophones. Dans ce petit théâtre du monde s’expriment l’innocence, l’énergie et les contradictions de ces adolescents qui, animés par le même désir de changer de vie et de vivre ensemble, bouleversent nos idées reçues et nous font espérer en l’avenir…

« Cercles de Silence » (2014). Documentaire de Gil Corre. « Initiés par les Franciscains de Toulouse, les Cercles de silence consistent en des rassemblements citoyens de protestation contre l’enfermement des sans-papiers dans des Centres de Rétention. Démarche de solidarité, les Cercles ouvrent aussi le chemin d’une réflexion sur notre rapport au monde et à nous-mêmes, une plongée intérieure avec pour viatique l’expérience profonde du silence. » Fiche technique pour une projection.

« Chrétiens et musulmans, les voies du dialogue » (2014). Cette vidéo du Service National pour les Relations avec les Musulmans (SNRM) présente l’état d’esprit dans lequel l’Eglise catholique s’engage dans la relation et le dialogue avec des musulmans en France. Il donne la parole à des hommes et des femmes, chrétiens et musulmans engagés dans ce dialogue, à cause de leur foi en Dieu. Il fait écho à diverses initiatives prise en France aujourd’hui et donne les éléments d’une réflexion théologique telle qu’elle est portée par le SNRM.

« Ceuta, douce prison » (2016). Documentaire de Jonathan Millet et Loïc H.Rechi. Les trajectoires de cinq migrants dans l’enclave espagnole de Ceuta, au nord du Maroc, où ils se retrouvent enfermés aux portes de l’Europe : leurs espoirs, la longue attente, l’incertitude, la peur de l’expulsion. Un film en immersion dans le quotidien des migrants à Ceuta.

« L’escale » (2013). Documentaire de Kaveh Bakhtiari. A Athènes, le modeste appartement d’Amir, un immigré iranien, est devenu un lieu de transit pour des migrants qui, comme lui, ont fait le choix quitter leur pays. Mais la Grèce n’est qu’une escale, tous espèrent rejoindre d’autres pays occidentaux. Ils se retrouvent donc coincés là, chez Amir, dans l’attente de papiers, de contacts et d’un passeur à qui ils confieront peut-être leur destin… Image

« Enfants valises », rêves de jeunes migrants (2013). Documentaire de Xavier de Lauzanne. En France, l’école a pour obligation d’accueillir tous les mineurs de moins de 16 ans, français ou étrangers, en situation légale ou non. Pour de nombreux adolescents migrants, ballottés d’un continent à l’autre, elle incarne un espoir de stabilisation et d’intégration. Plongée au cœur d’une classe où des adolescents déracinés apprennent le français et tentent de s’inventer un avenir.

« Les arrivants » (2009). Documentaire de de Claudine Bories et Patrice Chagnard. Au cœur de Paris, il est une Babel où toutes les nationalités du monde se pressent. Mongols, Sri-Lankais, Tchétchènes, Érythréens…. Ils viennent de fuir leur pays. Ils ont franchi des frontières, avec femme et enfants, avec aussi l’espoir d’être accueillis. Face à eux, Caroline, Colette et Juliette. Toutes trois de l’autre côté du comptoir, elles sont leurs premières interlocutrices. Quatre mois durant, Claudine Bories et Patrice Chagnard ont planté leur caméra à la Coordination de l’accueil des familles demandeuses d’asile (CAFDA).

« Les éclaireurs » (2011). Documentaire de Daniel Coche et Simone Fluhr. Dans une maison jaune au cœur de Strasbourg, des gens venus de tous les coins du monde livrent par bribes leur espoir de trouver un refuge, suite aux persécutions qui les ont fait basculer dans l’exil. Progressivement, une autre violence va se superposer à la violence passée : celle qu’on leur fait subir, ici, chez nous… Ce film interroge l’état d’une société criminalisant ceux qui cherchent la sécurité et notre protection. Il montre aussi le combat mené au quotidien par les citoyens qui sont les témoins, plus ou moins impuissants, de leur désespérance.

« 15 ans, sans papiers, sans parents » (2010). Depuis 10 ans, le phénomène des Mineurs Isolés Etrangers prend de plus en plus l’ampleur en France. Plus de 8000 MIE ont demandé la protection de l’aide sociale à l’enfance en 2008.  Ce reportage part à leur rencontre et relate comment plusieurs associations comme France Terre d’Asile ou Enfant du Monde Droits de l’Homme s’impliquent pour recueillir, mettre à l’abri, faciliter les démarches administratives. Ceux qui ont la chance de bénéficier d’un accompagnement sont très motivés, comme les jeunes accueillis par la Fondation d’Auteuil. En écho au thème des Journées Mondiales du Migrant et du Réfugié 2010 et 2017, consacrées aux mineurs.

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