« Fahim » (2019) de Pierre-François Martin-Laval. Forcés de fuir leur Bangladesh natal, le jeune Fahim et son père quittent le reste de la famille pour Paris. Dès leur arrivée, ils entament un véritable parcours du combattant pour obtenir l’asile politique, avec la menace d’être expulsés à tout moment. Grâce à son don pour les échecs, Fahim rencontre Sylvain, l’un des meilleurs entraîneurs d’échecs de France. ► Lire l’interview du P. Père Bernard Sarkar, aumônier national des catholiques originaires du Bangladesh. Il connaît bien la famille de ce jeune prodige.

« Rêves d’Or » (2013) de Diego Quemada-Diez. Juan, Sara et Samuel, 15 ans, fuient le Guatemala pour tenter de rejoindre les Etats-Unis. Au cours de leur traversée du Mexique, ils rencontrent Chauk, un indien tzotzil ne parlant pas espagnol et voyageant sans papiers. Les adolescents aspirent à un monde meilleur au-delà des frontières mexicaines mais très vite, ils vont devoir affronter une toute autre réalité.

Migrant’Scène 2013, festival de La Cimade, a sélectionné 10 films qui montrent la diversité des parcours des femmes migrantes :
« Le Mariage », de Marina Seresesky (2012, 2′)
« D’ici », de Damien Froideveaux (2007, 7′)
« Felicità », de Salomé Aleksi (2009, 30′)
« Correspondances », de Laurence Petit-Jouvet (2010, 58′)
« D’égal à égales », de Corinne Mélis et Christophe Cordier (2010, 52′)
« Moi, ma famille rom et Woody Allen », de Laura Halilovic (2009, 52′)
« Dayana, mini market », de Floriane Devigne (2012, 52′)
« Illégal », de Olivier Masset-Depasse (2010, 1h30′)
« Le départ de Myna », de Sadrac Gonzalez et Sonia Escolano (2008, 1h57′)

« Terra Ferma » (2012) d’Emanuele Crialese. Une petite île au large de la Sicile, à proximité de l’Afrique. Filippo, sa mère et son grand-père n’arrivent plus à vivre de l’activité traditionnelle de la pêche. L’été arrivant, ils décident de louer leur maison aux touristes, qui arrivent de plus en plus nombreux chaque année. Un jour, Filippo et son grand père sauvent des eaux un groupe de clandestins africains, malgré l’interdiction des autorités locales. Les familles de pêcheurs, jeunes et anciens, se confrontent alors sur l’attitude à tenir : faut-il les dénoncer aux autorités pour la quiétude des touristes ou respecter les valeurs morales de solidarité héritées du travail de la mer ?

Migrant’Scène 2012, festival de La Cimade, projette plusieurs films dont « Les Eclats (ma gueule, ma révolte, mon nom) », « Terraferma », « Brûleurs », « Atlantiques », Récits d’Ellis Island- Réfugiés climatiques- Les Passeurs- Mayotte, où va la république?- La Pirogue
Plus d’information sur les films dans le tract de la Cimade

« Le village de carton » (2011) d’Ermanno Olmi. Un prêtre assiste, impuissant et désemparé, à la désacralisation de son église. C’est alors qu’un groupe d’immigrés trouve refuge dans le bâtiment. Hôte involontaire de ces clandestins, il s’interroge sur la foi et le sens de sa mission d’homme d’Eglise.