Depuis plusieurs années, nous entendons parler de participation et de pouvoir d’agir dans le domaine du travail social. Toutefois, cette  notion reste assez méconnue en ce qui concerne les personnes migrantes et exilées.

Comment la participation favorise-t-elle l’intégration ? Quelles sont ses spécificités dans les enjeux de la migration ? Comment les acteurs du milieu associatif la font vivre auprès des personnes concernées ? A travers cette étude, l’Institut Français des Relations Internationales (Ifri) dresse un état des lieux de la participation des personnes concernées. Que ce soit à travers différentes démarches telles que « l’aller vers », la co-construction des actions ou la constitution des groupes de pairs. L’étude constate que la participation des personnes migrantes et exilées impacte le travail des professionnels ou l’engagement des bénévoles et que cela peut amener à changer la culture de chaque organisation.

Enfin, cette étude propose des pistes qui permettront aux responsables politiques de repenser les outils dédiés à l’intégration de personnes migrantes et exilées.

Marcela Villalobos Cid (SNPMPI)